… et elle s’engage à fond!

Notre couturière Immaculée s’est revêtue d’une veste Epiceries:1c8d79a3ef420148d457112aa51dc4cb6e4ec2208f453cfcbd9e5c5e186c227e_full « Si vous voulez qu’on nous respecte dans le camp, il faut qu’on fabrique tous ensemble des uniformes pour qu’on nous reconnaisse et qu’on nous écoute »

Ohlala, quelle idée géniale, travailler ensemble « les gens de dedans et les gens de dehors », wouaw! Alors hop, on va chercher comment acheter les tissus et les fils pour que notre atelier puisse tourner à fond à fabriquer 76 vestes. Belle énergie!

Elle a choisi de dire oui

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« Vivre dans les camps n’est pas une vie, c’est un enfer permanent, surtout pour nous les femmes. Il y a 2 ans je voulais en finir. Si j’ai la force de tenir la pédale de la machine c’est par la grâce de votre travail. Alors je veux travailler avec vous dans le camp où je vis, bénévolement, pour aider d’autres femmes à se relever. »

Elle fait partie des 38 femmes babamama qui sont en formation actuellement dans les camps. Elle apprend à transmettre Simama, notre rituel de travail des traumas et de développement du pouvoir d’agir, à l’aide de tapotements et de cercles de parole. Merci à elle de prendre le relais et de nous apporter toute sa connaissance de la vie des camps, et ses compétences en matière de résilience et d’empowerment.

Merci parce que sans son courage, et celui des 75 autres personnes qui s’engagent, nous ne pourrions pas faire ce travail.